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Les socialistes parisiens pour le non à la constitution européenne

4 octobre 2004

Appel de syndicalistes français pour le non

A signaler : l'appel de syndicalistes français (de tous les syndicats) en faveur du NON. Voici le lien pour le rejoindre: http://perso.wanadoo.fr/ambition.europe/appeldesyndicalistespourlenon.htm
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3 octobre 2004

Les minorités du PS scandent le "non de la rose"

Traité UE : les minorités du PS scandent le "non de la rose" Traité UE : les minorités du PS scandent le "non de la rose" Par Corinne DELPUECH DOUAI (Nord), 3 oct 2004 (AFP) - Les minorités du PS, réunies pendant trois jours à Douai (Nord), ont scandé leur refus radical du traité constitutionnel européen, espérant bien, en l'emportant lors de la consultation des militants socialistes, en faire le "non de la rose". Le théâtre de ce "rassemblement du non" a été, de vendredi à dimanche, l'université de rentrée de "Nouveau monde" d'Henri Emmanuelli et Jean-Luc Mélenchon, et "Forces militantes", dirigées par Marc Dolez. Ils avaient convié Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, animateurs de Nouveau Parti socialiste. Ces trois minorités, qui pèsent 40% du PS, ont pourfendu sans relâche la "Constitution Giscard", qualifiée d'"entourloupe intellectuelle", d"'OPA libérale sur l'Europe", de traité "calamiteux", "incompatible avec le socialisme", un "pas vers le gouffre". La consultation sur l'Europe, c'est "l a dernière station-service avant le désert", a prévenu Gérard Filoche (NPS). Du "dumping social et fiscal" au "verrouillage institutionnel", les minoritaires ont développé tous les arguments du refus, en insistant sur le danger des délocalisations. Les unanimités requises pour réviser la Constitution sont un "veto entre les mains de paradis fiscaux et d'états anti-sociaux", a lancé M. Montebourg, citant notamment Malte ou l'Irlande. Dans cette "vieille terre de gauche", humus historique du socialisme, le non s'affichait sur les murs et les tee-shirts ("libre de dire non"). "Je préfère voter non avec les travailleurs du Pas-de-Calais que oui avec le XVIe arrondissement", lançait le vétéran Louis Mexandeau. "Nous ne disons pas non parce que le traité ne dit pas exactement ce que nous voulons, mais parce qu'il dit exactement ce que nous ne voulons pas", a résumé le nordiste Dolez, devant un millier de militants prompts à siffler Bla ir ou Schroeder, mais aussi, sporadiquement, des socialistes tenants du oui. "Unité d'action" Pas de représentants des fabiusiens à Douai, un des bastions de la puissante fédération du Nord. Il faudrait, a recommandé M. Emmanuelli, "cesser cette réduction artificielle et médiocre qui consiste à dire : les minorités sont devenues supplétives de l'ambition présidentielle de Laurent Fabius". A l'adresse des "auto-proclamés présidentiables", il lance d'ailleurs : vos "gesticulations permanentes nous gênent". Les trois courants, qui ne veulent pas se faire "voler" le débat, dixit Vincent Peillon, ont souligné leur antériorité dans le refus du traité et leur "unité d'action". "Nous avons manoeuvré au carré", note Emmanuelli, conviant NPS à participer aux commissions de travail qu'il met en place sur le projet socialiste. Avait cependant été convié à la tribune Jean-Pierre Masseret, président du Conseil régional de Lorraine, membre de la majorité de François Hollande, tenant du non. Une façon, pour Mélen chon, de démentir les visions d'"hiver nucléaire" prédit par certains en cas de vote négatif des 120.000 adhérents PS. Pour montrer qu'ils ne sont pas seuls en Europe, les socialistes français avaient aussi invité le Britannique John MacDonnell, de l'aile gauche du Labour, soucieux "de montrer que tous les travaillistes ne sont pas des fanatiques néo-libéraux". Distribuant largement une interview du président du PS belge, Elio di Rupo, qui définit le oui comme "pas automatique", les militants de Nouveau Monde veulent y voir un début de "contagion démocratique" en Europe. "Nous montrons la voie", entendait-on dans les couloirs de Douai parmi des militants convaincus que le non "permettra de bâtir une Europe qui nous ressemble". cgd/lp/sh
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Les socialistes parisiens pour le non à la constitution européenne
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